Le principe est que les vacances ont une action positive ………….

Se faire du bien, rêvasser, se mettre dans sa bulle, se relaxer.

A première vue que du bonheur (définition du bonheur la plus répandue dans notre civilisation   « = se sentir bien, ne pas sentir de choses négatives « )…………… du bien-être, de l’amusement, des expériences agréables, des envie, des plaisirs, des succès, bref, du positif.

Comme la sophrologie !

Or, d’éprouver ces plaisirs, ne dure souvent que le temps de l’été, (ou d’un week-end).  La vie reprend son cours avec son lot de petits ennuis, de chagrins, d’émotions et de pensées plus ou moins difficiles. Et, cet « espoir » (capacité sophrologique s’il en est !) de vivre une vie « positive » est remis à d’autres vacances.

Cette quête du « positif » sur le long terme, du « ne pas penser », « ne pas ressentir » – consommateur d’énergie -, à la fois favorise une attitude d’attente (ou parfois de fuite), et rend plus compliqué les moments de vie avec une réalité « négative ».

Pourquoi pas, avec un regard englobant toutes les expériences, « positiver »,  voir ou transformer l’expérience difficile  en moment plaisant. Ce qui ne te tue pas te renforce, aurait dit Nietzsche, mais n’y a-t-il pas là une forme d’évitement, de transformation de la réalité. Certains malheurs sont inévitables et nous rencontrons parfois des problèmes insolubles. Dans ces cas, au malheur s’ajoute le malheur de ne pas pouvoir être heureux !

La vie ne choisit pas, elle embrasse tout, « positif et négatif ».

Alfonso Caycedo lui-même a énoncé : « Toute action positive sur un élément de la conscience se répercute positivement sur la conscience toute entière. On renforce ainsi tout ce qui est positif. »

Le principe est bien énoncé « d’action positive » :

Comment comprendre cette action puisqu’il y a une action ?

Sophrologiquement, il y a, bien sûr, agir sur le corps pour en développer le positif ressenti. Cela va avoir un effet sur toute la personne. Mais si la sophrologie est une technique globale, la conscience n’est pas que corporelle, il y a aussi un agir sur l’esprit.

Il ne peux se faire qu’en convoquant le principe de réalité objective et l’entraînement pour, non pas accepter dans le sens se résigner, mais accepter ce qui est là totalement, pour se donner un « agir » qui ne soit pas une réaction mais une action juste (et dans juste je mets le sens de positif).

Le principe d’action positive serait donc l’idée d’un apprentissage. La construction d’une discipline, celle de la maîtrise de l’esprit. Apprendre à percevoir les choses comme elles sont, totalement, et se donner le choix de faire des actions pleines de sens. Viktor Frankl énonce clairement « Le bonheur, c’est vivre une existence riche et pleine de sens ».

Je parie que la sophrologie peut nous offrir ce « positif ».

Bonnes vacances, vous ouvrez les yeux, avec curiosité, c’est la première fois, et vous faites l’expérience de ce qui est là maintenant, engagés dans le positif.

 

Jacqueline Baudet, directrice de l’ISH